«L’OPCI offre un rendement stable sur longue période et
moins volatile en cas de crise»
Antoine Aubry, gérant de l’OPCI AXA Selectiv’ Immo, chez AXA
Real Estate
Comme la SCPI c’est un placement dit « pierre papier ». Vous
achetez des parts d’un fonds qui investit dans l’immobilier tertiaire de bureau
ou de commerce. Les différences avec la SCPI sont nombreuses. J’en citerai deux
essentielles. D’abord contrairement à la SCPI qui est intégralement investie en
immobilier physique, l’OPCI panache immobilier physique et immobilier coté.
Selon la réglementation, l’immobilier physique doit représenter au maximum 60%
du fonds, le solde étant composé à 10% minimum de liquidités et à 30% maximum
de produits financiers comme les actions ou les obligations de sociétés
immobilières. La deuxième différence découle de la première : comme l’OPCI
contient des liquidités et des produits financiers, il est beaucoup plus
liquide qu’une SCPI. L’épargnant peut acheter et vendre des parts quand il
veut, la valeur liquidative de la part étant, chez AXA Real Estate en tout cas,
publiée tous les quinze jours.
Quels sont les moteurs de performance de l’OPCI ?
L’essentiel de la performance se fait sur la poche investie
en immobilier tertiaire. Il s’agit principalement de bureaux ou de commerces,
situés en France ou en Europe. Ici, nous voulons offrir un rendement annuel
régulier, grâce aux loyers encaissés. Nous sélectionnons des biens dans les
cinq à six principaux marchés de bureaux français, à Paris et dans les quelques
très grandes métropoles régionales. Quand l’emplacement est bien choisi, ce qui
est vraiment essentiel en matière d’immobilier, les loyers se tiennent et la
vacance locative reste à un niveau très bas. C’est ce qui explique la très
bonne résistance de ce marché dans la crise. Notre OPCI, AXA Selectiv’ Immo a
réalisé une performance de 7,12% sur les douze derniers mois et de 4,81% nets
des frais de l’OPCI depuis le début de l’année (au 15 septembre).
Quid pour l’avenir ?
Nous avons lancé l’OPCI en mai 2012 dans un contexte
économique déjà difficile. On peut donc se fier à la performance passée,
puisque la situation n’a pas beaucoup évolué depuis. L’OPCI n’offre aucune
garantie en capital, comme celle du fonds en euros des contrats
d’assurance-vie, mais il assure une certaine stabilité des rendements sur
longue période. Il peut y avoir des phases de baisse des marchés immobiliers,
mais, en cas de crise, ils resteront toujours moins volatiles que les produits
financiers.
Le conseil AXA
Les bienfaits de l’immobilier physique dans son
assurance-vie
A côté du fonds garanti en euros, majoritairement investi
sur les marchés obligataires et les unités de compte (actions ou obligations),
opter pour un OPCI au sein de son contrat d’assurance-vie permet de mieux
diversifier ses investissements. L’OPCI donne accès à des placements
immobiliers plus rentables que l’immobilier d’habitation, et qui sont normalement
inaccessibles aux particuliers : des immeubles de bureaux ou des commerces. Le
tout avec une liquidité maximale (vous pouvez verser et retirer quand vous
voulez) et sans aucun problème de gestion locative (déléguée à la société de
gestion). « Nous conseillons aux épargnants d’y investir de 10% à 20% des
sommes placées en assurance-vie. L’OPCI offre des revenus plus élevés que le
fonds en euros, lissés et prédictibles. Par ailleurs, le marché immobilier
étant décorellé des marchés financiers, l’OPCI apporte aussi une certaine
stabilité à l’ensemble du contrat d’assurance-vie », explique Mathilde Munière,
directeur de l’offre investissements chez AXA France.
Antoine Aubry, gérant
de l’OPCI AXA Selectiv’ Immo, chez AXA Real Estate